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Willow Ives
Ven 14 Juin 2024 - 15:14
Ω Oméga
Il doit être quelque chose comme neuf heures du soir lorsque Willow voit enfin les panneaux indiquant Castle Rock d’un côté, et de l’autre, les routes praticables de Castle View. Tapotant le volant de la voiture familiale empruntée au père Ives, elle écoute la même cassette en boucle pour rester alerte. Mais dans son esprit, ce sont les mots entendus à la radio qui l’obsèdent. Un type d’un certain âge qui déblatère tout une histoire étrange et chaotique sur une demeure abandonnée au milieu des falaises. Le Very Very Late Show de cette radio pirate n’est évidemment pas la source la plus fiable d’histoires vérifiables, mais c’est ce qui intéresse la comédienne : explorer ces pistes. Un jour, quelque chose finira bien par se dégager de ces récits portés par des auditeurs franchement rincés.

Avant de prendre la route, elle a pris mille précautions. Parce que son plan n’est pas juste de se lancer dans une exploration en solo : elle veut expérimenter des choses. Faire passer le mot. Obtenir des informations sur cette histoire quelque soit la source. Des lettres laissées dans les boîtes aux lettres de la plupart de ses connaissances, des flyers dessinés à la main distribués au hasard des commerces et habitations sur sa route ces derniers jours … Autant de supports employés pour inviter l’information à prendre sa direction. Tout ça ferait un scénario très prometteur.

Une petite demi-heure de route en plus le long de sentiers de plus en plus rocailleux, de moins en moins stables, voilà quel a maison bicoque se dessine dans l’ombre de la falaise contre laquelle elle s’appuie. L’endroit est venteux, les ombres s’allongent dans la nuit qui commence à tomber. De quoi expliquer déjà une partie des rumeurs sur la maison : avec ces courants d’air, on croirait entendre chanter un chœur d’esprits.

Willow claque la porte de la voiture, récupère son sac à travers la fenêtre ouverte à l’arrière et en sort un appareil photo instantané. Pas dit qu’on y voie grand chose à cette heure-ci mais, sait-on jamais. Elle capture l’image envoûtante de cette maison à l’abandon qui semble sur le point d’être dévorée par la roche des falaises environnantes d’un air satisfait. Pas de temps à perdre. Tout en secouant la photo sortie de l’appareil d’un geste machinal, elle s’approche de la demeure avec assurance.

“Alors, qu’est-ce que t’as à me raconter ?” Elle rit, pour elle-même. Sans trop de raisons, si ce n’est l’excitation de cette nouvelle expérience. Lorsque ses bottes se posent sur le porche de bois qui se met à craquer légèrement sous son poids, à la grande surprise de la mésange. “Eh bah. Tu dois vraiment être vieille.” Une aubaine, si la porte est aussi peu résistante - à moins qu’elle soit tout simplement ouverte. Ce qui est difficilement vérifiable lorsqu’elle tente de l’ouvrir tant elle a l’impression que la poignée pourrait lui rester dans la main. Grinçante à souhait, elle s’ouvre sans trop d’effort et donne sur une sorte de grand hall qui ne donne que l’embarras du choix quant à la direction à prendre.

Avant toute chose, inspirer un grand coup. “Woah.” Souffle la comédienne avant de se mettre à tousser. Des courants d’air, mais surtout de la poussière. Et de l’humidité.  “Ok, ok. Par où …” Commence-t-elle pour elle-même avant d’entendre un bruit juste à côté d’elle. Comme un petit “toc”, un objet qui chute sur du bois. Willow tourne la tête brusquement et aperçoit une figurine de porcelaine représentant un type un peu bourge allongée sur une console de bois élégamment sculpté.“Toi.”Elle tend la main et remet la figurine en place. S’apprête à prendre en photo l’objet, mais s’interrompt. Un autre bruit, bien plus sonore et éloigné. Une nouvelle piste excitante à suivre, et voilà que Willow abandonne la figurine à son sort, sans même se rendre compte qu’elle tombe allongée de nouveau au après quelques secondes.

La mésange remonte un étroit couloir en direction de ce qu’elle pense être l’origine du bruit, silencieuse. Le bruit résonne de nouveau. Elle ne s’est pas trompée. Faute de tomber dans l’écueil joué trop de fois par la comédienne dans ces films où son espérance de vie n’est pas bien longue, Willow choisit de ne pas lancer de grands appels et se contente d’avancer, alerte, et ouvre brusquement la porte qui la sépare du bruit. Laquelle vient claquer contre le mur. “AH !”

Spoiler:
Willow Ives
Messages : 15
Age : 22 ans
Anima : Mésange Bleue
Second genre : Omega
Odeur : Miel d'oranger
Occupation : Comédienne et chanteuse
Classe sociale : Middle class
Thème : When he died
Dispo rp : 1/3
Khánh Mai
Lun 17 Juin 2024 - 14:04
Ω Oméga
♫ Game of Survival

La porte s'entrechoqua violemment contre son encadrure, juste derrière l'intruse. Le claquement, sinistre, raisonna lourdement dans la pièce ; son son lugubre ricocha d’un coin à un autre dans l’obscurité suffocante. La nuit avait jeté son voile impitoyable et l’unique fenêtre, bien que intacte, portait les stigmates du temps. Immonde, elle était étouffée par une épaisse couche de poussière, plongeant la salle dans une pénombre oppressante. Soudain, un bruit strident grinça ; comme si une griffe aiguisée raclait un tableau ou un morceau de bois éventré. Glacial, ce crissement avait le pouvoir de retentir dans les corps fragiles.

Aux pieds de la jeune femme se trouvait des vêtements, témoins muets d’une nouvelle énigme.

Tout à coup, le bruissement hideux similaire à un froissement de tissu s’éleva en des intervalles répétitifs et paniqués. Des petits cliquetis, tels des ossements frêles se heurtant les uns aux autres, accompagnaient le timbre inélégant dont la spatialité indiquait un déplacement erratique, de toutes parts de la pièce. Il s’arrêta brusquement dans un fracas court, comme si une présence invisible venait de s’écraser au sol, laissant derrière elle un silence damné.
C’est finalement tout contre les vêtements qu’émergea une petite masse sombre. Son envergure ne dépassait pas quatre-vingt centimètres et il était possible de deviner des poils sur le dessus de son crâne noir. La chose s’avança lentement, dévoilant un court museau reniflant l’air avec avidité. Puis, une patte apparut, ses minuscules griffes cherchant à s’ancrer dans le parquet abîmé, poursuivant de créer des grincements angoissants tintant la pièce.

La roussette noire s’arrêta enfin d’avancer, ses ailes se débattant mollement contre un ennemi invisible, ses pattes s'emmêlant dans une cravate rouge avec des motifs de spirales.
Khánh Mai
Messages : 8
Age : 21
Anima : Roussette de Geoffroy
Second genre : Omega
Odeur : Cerise
Occupation : Aucune
Classe sociale : Working class
Thème : Bones
Dispo rp : 0/2
Gayle Fitzroy
Dim 23 Juin 2024 - 14:11
Ω Oméga
C'était pas comme s'il avait envie d'être là. C'était un hasard, une successions de petites galères ordinaires, de ces journées où tout va de travers. Il avait postulé pour un second job, un peu loin de ses quartiers coutumiers mais finalement s'était endormi dans le bus qui devait le conduire en banlieue. Le genre de sommeil-coma qui fait absolument tout oublier. Il était trop crevé, de se lever à quatre heures du matin tous les jours pour son premier boulot de ménage. Celui-là aurait pu être une bonne opportunité : surveillant dans une petite école d'un petit coin hors de la ville. Parfait : peinard et payé correctement. Il avait donné l'adresse de la salle de sport et de faux papiers et avait décroché un entretien, dont l'heure désormais largement dépassée ne lui laissait plus aucune chance.

Et en prime le voilà au bout de la ligne de bus, paumé dans un coin inconnu avec pas de retour possible avant le lendemain matin. Il n'avait pas assez sur lui pour prendre une chambre où que ce soit et le fait de se changer en raton pour aller dormir dans un tas de feuilles était exclu : il avait trop d'affaires avec lui et sa seule chemise potable.
Jurant intérieurement, Gayle avait traîné ses guêtres le long des rues jusqu'à parvenir à de jolies falaises baignées par le couchant. La vue n'avait pas de quoi apaiser sa fatigue et sa lassitude de lui-même mais il avait tout de même suivi les panneaux touristiques car il n'y avait guère mieux à faire.

La nuit charriait ses craquements, ses bruits et ses ombres qui ne l'effrayaient plus depuis longtemps quand il parvint à une drôle de bicoque toute tordue, délabrée et plutôt sinistre. L'instinct animal si puissant lui hérissa les petits cheveux de la nuque tandis qu'il réfléchissait à rebrousser chemin. La ville scintillait paisiblement au loin : il avait parcouru plus de kilomètres que ce qu'il pensait. Une voiture arrêtée devant l'édifice et Gayle se résigne : l'endroit n'est pas sûr. La voiture pourrait cacher n'importe quoi : des ados venus se bécoter, des junkies en plein trip ou n'importe quoi. Soudain, un cri perce le silence agrémenté des hululements du vent. Une voix féminine.
La logique et le coeur se battent en grand fracas sous l'occiput de Gayle : il devrait simplement se barrer d'ici, tout ceci ne le concerne pas. Mais si la propriétaire de la voix avait de sérieux ennuis ? Le raton en lui veut fuir mais Gayle se résigne : ce n'est pas une vieille baraque qui va lui faire peur, pas après tout ce qu'il a vécu.

Le jeune homme s'élance donc en pas rapide, en petits foulées souples, saute machinalement les planches les plus abimées jusqu'à parvenir à la source de son inquiétude. Une jeune fille ? Un tas de vêtements ? Et maintenant lui, avec son allure de délinquant mal fagoté dans une chemise bleue et un jean troué aux genoux, des baskets à peu près propres au pied et un sac à dos passé sur le dos.
"Y'a quoi la miss ?" Il s'avance, la voix claire, l'œil curieux et son regard tombe sur le paquet informe de fringues qui contient désormais une chauve souris. "Bah... t'as peur de ces bestioles ?" Il s'étonne. La bestiole dans les fringues ne peut qu'être un Thérian.
Derrière lui-la porte d'entrée laissée grande ouverte vient de se fermer en un violent "CLAC" et même Gayle sursaute dans un "HA" supplémentaire.

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Nighty Night | Libre 24042601445610018118395342
Gayle Fitzroy
Messages : 19
Age : 23 ans
Anima : Trash panda (raton-laveur)
Second genre : Omega
Odeur : Fleur de prunier
Occupation : SDF
Classe sociale : Lower working class
Thème : ♫ Once, there was an explosion
Dispo rp : 0/2
Image : Pedro pedro pedroooo
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