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Cindy Rothrock
Dim 26 Nov 2023 - 1:50
α Alpha

Les thérians et la religion


La religion d'Etat du royaume de Midwich est le Vitruvisme, une doctrine monothéiste fondée sur l'enseignement, la personne et la vie d'un thérian qui aurait véritablement existé, nommé Vitruvius. On sait peu de choses sur ce dernier avant Sa "séparation spirituelle". On ignore son second genre, son Anima et même ce qu’il était avant de devenir un homme capable de prendre forme animale. L'influence de cette religion décline de plus en plus et ce déclin est particulièrement marqué chez les jeunes générations. Elles sont en effet moins pratiquantes que leurs aînées, prient moins souvent, ont moins confiance dans les institutions religieuses que leurs parents et sont globalement plus individualistes.

Vitruvius, le Père-de-Tout


Il s'agit d'une religion du salut considérant Vitruvius comme le premier "véritable thérian" puisqu'il a été capable de séparer sa partie animale et thérianne, sans en abandonner aucune des deux mais en les faisant cohabiter en harmonie. Cette scission volontaire et miraculeuse est pour les adeptes le signe indubitable de la divinité de Vitruvius, montrant "la victoire triomphante de la Raison qui nous libère sur la Passion qui nous enchaîne". Ce fait est au cœur du vitruvisme car il signifie l'espoir de vivre affranchi‧e de nos pulsions, d'avoir la liberté de nos choix en toute conscience, symbolisant l'idée que les thérians peuvent repousser le Mal et s'engager pour le Bien. Après la mort, l'âme animale d'un thérian ne disparaît pas mais s'incarne à nouveau dans une personne, créant ainsi un cycle de réincarnation. Les vertus théologales prônées par le vitruvisme sont certes la Raison mais également la Compassion et la Charité (et plus particulièrement envers les pauvres et les malades). Le Vitruvisme proclame en effet que tous‧tes les thérian‧nes sont adelphes (c'est d'ailleurs ainsi que sont appelé‧es les fidèles du culte : des Adelphes) dans la foi en Vitruvius mais ne remet jamais en cause l'ordre établi (social, moral, celui de la dynamique des seconds genres, des nobles, les classes sociales), ce qui ne manque pas de questionner les jeunes générations, qui la trouvent archaïques et parfois injuste.

Le Vitruvisme se veut monothéiste mais admet l'existence d'anciennes divinités antérieures à Vitruvius, dont l'influence sur les thérians aurait disparu alors que ce dernier libérait les thérians de leur lien avec ces derniers, symbolisés par le fait d'être enchainé‧es par leurs pulsions animales. Leurs noms ont été perdus avec le temps et personne ne s'en rappelle, selon la version officielle. La version officieuse est que les membres des différents monastères ont passé des siècles à détruire les représentations et textes des anciennes divinités, et les prêtre‧sses des temps anciens ont pourchassé sans relâches leurs cultistes. Il est établi que la foi en les anciennes divinités serait non seulement un blasphème mais également un acte de folie pure et dure car elle s'oppose à la Raison et à tout ce qui serait bon et sain par son côté sombre, invisible et destructeur. Les anciennes divinités enchaînaient les thérians à leurs plus bas et sombres instincts, croire en ces dernières reviendrait à glorifier la bestialité, le chaos, le fait d'être esclave de ses pulsions, de s'aliéner et de faire souffrir ses adelphes et de fait, de refuser de vivre en société.

Le Vitruvisme n'a pas de structure officielle fixe, pas de figure d'autorité particulière à part un‧e Grand‧e Prêtre‧sse officiant traditionnellement à la capitale mais n'étant pas un‧e cheffe de culte. Iel a plus une fonction d'arbitre entre les prêtresse‧es en cas de conflit ou d'organisateurice lors des événements religieux, des rituels ou des fêtes sacrées pour aider tout le monde à se coordonner. L'idée est que centraliser le pouvoir n'aide pas les thérians à vivre en harmonie, puisque Vitruvius a choisi de vivre doublement plutôt que de centraliser son âme sur un seul concept. Les vitruvien‧nes prônent la collaboration plutôt que l'autorité, bien qu'iels se soumettent à celle de la reine et du gouvernement mais aussi à l'idée de la dynamique entre les seconds genres. Les offices religieux sont conduits dans des temples, assurés par des prêtres et prêtresses étant tous‧tes au même niveau, et de seconds genres très divers. Le service religieux, ayant traditionnellement lieu le dimanche, est appelé très sobrement le "culte". Lea prêtre‧sse dirige un petit temple et ses fidèles de la manière dont iel l'entend ce qui fait qu'il peut y avoir beaucoup de disparité entre les manières d'enseigner et de comprendre les enseignements de Vitruvius. Cela a jadis donné cœur à des frictions plus ou moins violentes entre prêtre‧sses, d'où la création du rôle de Grand‧e Prêtre‧sse.

On distingue deux clergés dans le Vitruvisme  : le clergé séculier, vivant parmi les laïques et le clergé régulier s'organisant en communauté selon une règle religieuse stricte. La première catégorie est celle des prêtres‧sses que l'ont retrouve dans les temples et les autres dans les monastères. Les membres du clergé séculier sont nommé‧es "Pères" et "Mères" là où celleux du clergé régulier sont nommé‧es "Frères" et "Sœurs". Si les Pères et les Mères ne sont pas soumis‧es à l’abstinence et peuvent très bien se marier et avoir des enfants, les membres du clergé régulier se disent marié‧es à Vitruvius et ont fait vœu d'abstinence. Pour cette raison et puisqu'iel refusent les inhibiteurs ou les supresseurs, les Alphas et les Omégas sont séparé‧es en deux adelphités différentes (car les monastères sont mixtes) : l'Adelphité Alpha et l'Adelphité Oméga. Les Bêtas peuvent rejoindre l'une comme l'autre, bien que traditionnellement iels ont plus tendance à intégrer le clergé séculier. En effet, un nombre très élevé de prêtre‧sses conduisant les cultes et guidant les fidèles sont des Bêtas contrairement aux apparences qui laisseraient croire que ces places sont plus traditionnellement destinées aux Alphas. Cela vient de l'image rassurante et stable qu'ont toujours eu les individus Bêtas, convenant bien à la philosophie vitruvienne.

Les Anciennes divinités


Les anciennes divinités sont des entités mystérieuses dont la nature et l'origine exactes n'ont jamais été découvertes. Selon la légende, ces êtres ont perdu leur influence sur les thérians lorsque l'un d'entre eux aurait été capable de scinder son âme en deux et ainsi d'accéder à un statut divin. Certaines personnes versées dans la mythologie et l'occultisme ont avancé l'idée que Vitruvius se serait divisé afin se libérer du joug de ces divinités et de sauver les thérians de leur domination ; mais rien n'est moins sûr car il ne s'agit là que de théories. Une autre hypothèse serait que ces êtres seraient arrivés sur Terre par l'espace, à travers une autre dimension, où auraient été exilés dans les étoiles, à moins qu'il n'aient toujours vécu dans le noyau même de la planète et que les thérians soient arrivés plus tard. D'autres avancent que ces divinités primordiales seraient à l'origine de toute vie sur Terre (et représentent les concepts les plus fondamentaux qui y sont présents : la Destruction, la Création et la Finalité) mais seraient pourtant parfaitement inconscientes de l'univers et des êtres qui le composent. Les discussions les concernant sont pourtant toujours clandestines : le grand public ne connait pas l'existence des anciennes divinités, les voyant plutôt comme des créatures mythologiques dont le nom et la signification se sont perdus avec les siècles qui se sont écoulés. Elles ont pourtant existé, au sens large du terme, et existent encore aujourd'hui. A moins qu'il ne subsiste d'elles que des "traces" pourtant si fortes qu'elles incarnent encore leur présence sur Terre... le Culte de Vitruvius surnomment les anciennes divinités "les Adversaires" et réfute leur origine divine : pour le clergé, ces êtres ne sont rien de plus que des horreurs blasphématoires qui se nourrissent de la souffrance thérianne.

Les anciennes divinités sont souvent décrites comme des entités qui existent en dehors de l’espace et du temps, et qui sont la source aussi bien de l'univers que de la vie qui le peuple. Leur influence sur le royaume des thérians est extrêmement subtile et diffuse mais elle apporte souvent destruction et souffrance, bien que les anciennes divinités ne soient pas maléfiques au sens strict du terme ; elles sont plutôt étrangères à toute forme de morale dans le sens où l'entendent les thérians. Les anciennes divinités ne peuvent être raisonnées, soudoyées et on ne peut négocier avec elles. Si jamais quelqu'un parvenait à entrer en contact avec elle pour les invoquer,  il n’aurait d’autre récompense qu’une mort rapide et n’aurait pas à assister à l’éradication du monde. Ces entités indifférentes à l'adoration se moquent de savoir si on les aime, haït ou craint mais les mots qu'on leur murmure leur parviennent parfois afin de leur signifier qu'elles ne sont pas tout à fait oubliées. Ainsi elles récompensent parfois un mortel de manière aléatoire, tantôt généreusement tantôt le plus cruellement possible. Les anciennes divinités ne promettent pas de place d’honneur à leurs côtés, ni d’immunité à la corruption ou la destruction, mais simplement la joie intense d'en faire partie pendant un temps.  

Elles sont une force invisible et ressentie uniquement à travers un phénomène très étrange que les initié‧es nomment sobrement "la Couleur". Il s'agit d'un éclat, une coloration infime de certains endroits, impossible à reconnaître ou même à nommer. Elle est le signe de l'incursion du supernaturel dans le monde matériel, de sa corruption par des forces innommables. Il se cache quelque chose dans la Couleur mais personne ne sait de quoi il s'agit. Celleux qui y sont confronté‧es n'en ressortent en général pas indemnes, quand iels en réchappent. Tout ce que la Couleur touche, elle le pervertie, le déforme, l'aliène. Plus l'exposition est longue, plus lourdes sont les conséquences.  Une fois touchée par la Couleur ou simplement lorsqu'elle en a subi les conséquences, une personne ne peut en général pas revenir à une vie normale : elle en a bien trop vu, a bien trop souffert. L'angoisse devient une compagne de tous les instants, de celles que l’on n’oublie pas et que l’on peut difficilement apaiser. Celleux qui ne se laissent pas dépérir doivent trouver un exutoire à leur peur primordiale et se tournent bien souvent vers le culte des anciennes divinités à la recherche de réponses ou simplement d'un moyen de survivre à leur traumatisme. Les gens vénèrent ces dernières car la frustration, le désespoir, les émotions retenues, les espoirs brisés ou simplement les pulsions réprimées depuis trop longtemps attirent les gens vers le culte des anciennes divinités qui promet la liberté dans la Passion, antithèse de la Raison souveraine du vitruvisme.

Qu'iels aient été touché‧es par la Couleur, en aient été témoins ou se soient plongé‧es dans l'étude de l'histoire occulte d'avant la Scission, ces individus s'organisent en un culte idolâtre clandestin qui admet ces divinités comme créatrices, destructrices et maîtresses de toute chose. Ces cultistes portent des masques pour cacher leur identité, se réunissent par le biais de planques qui changent sans arrêt, de mots de passes complexes et de rituels obscurs. Les masques qu'iels portent sont toujours quelconques (clowns, monstres, masques d'animaux, de porcelaine, de latex, cagoules BDSM, passe-montagne...) afin de ne pas avoir de marque distinctive et surtout rien qui les affilie à une divinité en particulier et demeurent en petits groupes car iels sont toujours pourchassé‧es par les prêtre‧sses de Vitruvius. Iels essayent dans un premier temps d’interpréter les apparitions de la Couleur puis essayent d'entrer en contact avec les anciennes divinités ; ces dernières ne leur ont jamais répondu au sens premier du terme mais leur attention a été attirée vers Haddonfield, la capitale du royaume (ce qui n'est pas bon signe). Il y a cependant quelqu'un qui guide les différents groupes pour plus de cohérence, et qu'on appelle symboliquement "l'Etoile". Cette dernière est en charge de connaitre les différents groupes présents en ville, de savoir comment les joindre et leur faire passer mots de passes comme avertissement. L'Etoile rend également justice avec quelques personnes de confiance nommée les "Nuances", en hommage à la Couleur.

Quant à leurs exactions, elles consistent principalement en des actes perpétrés dans le but d'attirer la Couleur ou d'obtenir des signes de leurs divinités. Il a été observé que la Couleur a tendance à se déposer sur les lieux ayant été le théâtre d’événements violents, chargés en souffrance physique et psychologique, en désespoir comme en stupre. Les cultistes en ont donc déduit que la violence, les sacrifices humains, les orgies et autres actes abjects attiraient la Couleur. Leurs armes sont le kidnapping, le chantage, la manipulation et certain‧es d'entre elleux ont intégré les médias ou même le Parlement pour donner les moyens au culte de couvrir ses arrières. Leurs proies de prédilections sont les membres de la working class car personne ne vient en général déclarer la disparition d'un‧e clocharde ou d'un‧e prostitué‧e. Des histoires d'enlèvements d'enfants à Haddonfield ont fait beaucoup de bruit il y a quelques années, faisant que les parents commencèrent à s'organiser en petits groupes de surveillance. Le Parlement a appelé au calme et a dit qu'il avait l'affaire en main et du jour au lendemain, très étrangement, les enlèvements se sont arrêtés. mais une certaine forme de "panique satanique" s'est installée dans le cœur des habitant‧es de la capitale même s'iels ignorent la nature exacte de leur croquemitaines...

Obed-Lam, le Seigneur de Minuit


Il est une divinité dont la présence est plus palpable que les autres. Souvent considéré comme la plus vieille de toutes ces entités, on dit qu'Obed-Lam était présent avant même la présence de la vie sur Terre. Au contraire de la plupart des autres anciennes divinités, il n'a jamais disparu ou perdu de son influence pour la simple et bonne raison qu'il est... la lune au-dessus de nos têtes. Pour cette raison, et parce que son influence est plus forte au milieu de la nuit, il est surnommé le Seigneur de Minuit ou parfois encore La Lune Rieuse ou le Dieu-Lune. Nul ne sait si Obed-Lam est le corps céleste en entier ou si la lune n'est qu'une infime partie de lui, comme un œil par exemple, ou si la lune serait un simple reflet du dieu. Ce qui est sûr, c'est que les thérians l'intéressent au contraire des autres divinités qui sont soit absentes, soit totalement indifférentes aux mortels. Mais cet intérêt n'est en rien une source de réjouissance.

Le Seigneur de Minuit observe les thérians depuis la création du monde, avec une patience clinique, incompréhensible, perverse. Obed-Lam représente l'idée que même au milieu de la nuit, il demeure une impression de lumière mais pas solaire ni agréable. Il est une obscure clarté, la froide lueur de la lune, une Chose qui murmure dans les ténèbres. Il est le monstre sous le lit, les voix dans vos têtes, les impressions indicibles qui courent le long de l'échine. Il est le dieu des choses qui ne se disent pas, des intentions cachées, de l'implacable perversion dont peuvent faire preuve les individus lorsque cela est nécessaire ou alors, par simple plaisir tordu. On ne sait pas grand-chose sur le Dieu-Lune hormis que son corps est ironiquement visible de tous‧tes. Comme la plupart des anciennes divinités, il ne promet rien, n'est ni cruel ni salvateur, ne possède pas d'enseignement, pas de philosophie, n'accorde aucune faveur ni aucune récompense. Seuls quelques rares fous pensant trouver l'illumination cherchent à libérer son action sur le monde. Obed-Lam sait tout. Il voit tout : le passé, le présent comme le futur car il n’existe qu’en dehors de notre réalité. Il sait quand l’Univers a commencé et quand et comment il sera détruit.

C'est ce savoir que convoitent avidement ses Etoiles et ses Nuances sans jamais l'obtenir car les rares cultistes a avoir eu quelques révélations de la part de leur divinité ont vu leur esprit brisé sans espoir de guérison. On dit d'elleux qu'iels ont été "touché‧es par la Lune" et même au sein du culte, ces individus sont craints, bien qu'iels soient également respecté‧es. Cette folie vient du fait que l'esprit thérian est trop fragile pour comprendre la vérité primordiale qui englobe passé, présent et futur à la fois. Car ironiquement, Obed-Lam représente aussi la vérité qui illumine celleux qui sont touché‧es par ses rayons lumineux. Être touché‧e par la Lune est un état à la fois étrange et cruel qui signifie que vous avez attiré l'attention du Seigneur de Minuit, qui peut parfois être confondu avec l'influence que la Couleur exerce sur les gens.

La "Couleur"


La Couleur est un phénomène paranormal attestant de l'influence d'Obed-Lam sur Terre. Elle prend la forme d'une subtile coloration de l'atmosphère et des choses environnantes qui se rapproche du concept de "couleur interdite" : une couleur qui n’est pas prise en compte par notre capacité de réflexion, au sens où nous appréhendons les couleurs comme nous appréhendons les chiffres : le bleu n’est pas du vert, comme le 2 n’est pas un 9. En raison de cette incapacité à percevoir les couleurs impossibles, les thérians ne peuvent pas voir le monde "tel qu'il est en réalité" et de fait ne peuvent comprendre la Couleur. Mais cela n'est pas immuable : l'esprit détermine les couleurs perçues en fonction de ce qu’il a appris à voir et une exposition à la Couleur remet rapidement en cause les perceptions qui sont ancrées en ses témoins. Il est possible (mais insensé), de s’entraîner à percevoir la Couleur. En acceptant l'inacceptable, en surperposant le monde matériel et celui touché par la Couleur, l'esprit pourrait petit à petit appréhender son essence. Mais il y a fort à parier que l'esprit ne restera pas indemne...

La Couleur est l'avatar des rayonnements lunaires hautement dangereux du corps d'Obed-Lam. Ils agissent sur les lieux mais également les gens, modifient le cours du temps là où ils se déposent et créer parfois des boucles temporelles dans lesquelles de pauvres hères se retrouvent emprisonnés à jamais, revivant sans cesse la même portion de journée. Sous sa lueur, les couleurs s'inversent, les sons produisent des odeurs, les odeurs des couleurs. Les sens se mélangent et la réalité est altérée. Ce n'est pas une illusion : tout ce que touche la Couleur se modifie réellement mais peut tout aussi bien reprendre son apparence initiale dans la seconde. Les gens eux-mêmes se retrouvent influencés aussi bien physiquement qu’émotionnellement : la lueur perverse du corps du Seigneur de Minuit affaiblit la Raison des thérians et exacerbe leurs émotions et leurs pulsions. Petit à petit, la Raison se délite et c'est l'instinct qui murmure à l'oreille des personnes exposées à la Couleur. Les thérians aux Animas de prédateurs ressentent petit à petit un besoin grandissant de chasser celleux aux Animas de proie. Celleux avec une âme carnivore sont tenté‧es par le goût de la chair. Quant aux Alphas et aux Omégas, iels sont tenté‧es d'abandonner leurs inhibitions et de laisser libre court à leurs besoins primaires...

Les victimes de la Couleur perdent leurs repères, leurs inhibitions et quand l'exposition est trop longue, leurs traits humains. Ces créatures qu'on peut croiser dans les zones sous l'influence d'Obed-Lam ne sont rien de plus que les précédentes victimes de son rayonnement, déformées par l'exposition à la Couleur. Corps déformé, contorsions extrêmes, membres supplémentaires, sensation intolérable de quelque chose rampant à l'intérieur de son corps... parfois, un monstre qui vous guette à travers la Couleur n'est rien d'autre qu'un proche disparu qui conserve encore une terrible part de lui-même, tout en ayant oublié l'essentiel : ce qui faisait de lui un thérian.

La Couleur ne peut être rapprochée d'aucune couleur connue, et encore moins de leur nuance et les rares personnes à avoir essayé de lui donner un semblant de nom ont toutes - sans se concerter, ce qui est très perturbant - évoqué le nom de Fuschine bien que ce nom ne veuille absolument rien dire. Peut-être était-ce un vague murmure du Dieu-Lune ?

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Religion et mysticisme.  7383
Cindy Rothrock
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Age : 21 ans.
Anima : Chat de gouttière (roux).
Second genre : Alpha.
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Occupation : Employée dans un petit garage automobile et guitariste dans un groupe à ses heures perdues.
Classe sociale : Working class.
Thème : The Look - Roxette ♫
Dispo rp : 5/5 dispo.
Image : Religion et mysticisme.  U7ry
A noter : Ancienne délinquante qui essaye de se sortir du milieu · souffre d'hygrophobie depuis qu’elle a failli se noyer en tombant d'un pont · repoussée et effrayée par sa nature d'Alpha · se colore les cheveux comme son idole, la chanteuse punk Sweet Wendy · joue de la guitare et chante dans un petit groupe local sans renommée, les Howlers · blablabla · blablabla · blablabla
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